Collecte des déchets : la solution est sous le sabot
Aujourd’hui, plus de 250 communes en France de toute taille optent pour le service hippomobile « pour remplir leurs missions de services publics, parce que cela coûte moins cher, parce que cela pollue moins, et parce que cela renforce les liens sociaux et sensibilise les habitants au respect de l’environnement et du développement durable », selon Olivier Linot, président de la commission nationale des chevaux territoriaux. L’utilisation des chevaux territoriaux ne cesse d’augmenter puisqu’en 2001, seule une quinzaine de communes employait cet animal.
Et pour cause : un cheval peut travailler une quinzaine d’années « avec un coût d’entretien inférieur à celui d’un engin mécanique », selon M. Linot. Outre la collecte des déchets, le cheval reprend du service dans d’autres tâches : arrosage des espaces verts, ramassage scolaire ou transport des personnes.